Si nous sommes nombreux-ses à rêver de devenir RH freelance, la peur de ne pas trouver de clients est un frein majeur. La simple idée de devoir prospecter nous donne des sueurs froides. Et nous avons du mal à envisager d’autres solutions pour signer régulièrement de nouveaux clients.
Alors, j’ai eu envie de vous partager mes conseils sur la prospection, ou plutôt sur les différentes méthodes d’attirer et de rencontrer de potentiels clients sans devenir un marchand de tapis.
Quatre sources de clients pour les RH freelance
Le démarchage commercial n’est pas la seule manière de trouver des clients. Et heureusement pour toutes celles et ceux qui – comme moi – n’ont pas développé une affinité particulière pour la prospection directe.
Voici 4 méthodes pour trouver vos premiers clients grâce à votre réseau et votre personnalité :
Solliciter son réseau
Amis, famille, anciens collègues. Parlez de votre projet à tout votre carnet d’adresses. Le premier client est souvent issu du « cercle chaud », c’est-à-dire de nos relations de proximité.
Vous pouvez également contacter vos anciens employeurs. Ils connaissent déjà vos compétences, ce sont des prospects faciles à convaincre.
Si vos anciens collègues ou employeurs n’ont pas directement besoin de vos services, ils peuvent attester de votre expertise ou de votre expérience passée. Demandez-leur de vous laisser une recommandation sur LinkedIn ou une plateforme de freelances.
Lorsque l’on débute, les recommandations sont des preuves sociales importantes qui permettent de se différencier d’autres profils pour convaincre un potentiel prospect.
Développer sa visibilité en ligne
On parle ici de prospection passive, en créant du contenu pour se rendre visible.
Vous pouvez commencer par créer un site internet efficace, c’est-à-dire bien référencé sur Google grâce à des textes travaillés autour de mots-clefs pertinents. Si vous souhaitez développer un réseau local, vous pouvez vous positionner sur une requête géographique. Exemple : RH à temps partagé + Lille. Vous pouvez également créer une page Google My Business.
Être actif sur LinkedIn semble incontournable aujourd’hui : profil optimisé, publications plusieurs fois par semaine, commenter et échanger avec son réseau.
De plus en plus d’indépendants travaillent leur personal branding pour se différencier et attirer des clients grâce à des traits de personnalité marqués.
La création de contenu sur le web permet d’affirmer son expertise sur certains sujets. Cela peut être sous la forme d’articles de blog, de newsletters ou de posts sur les réseaux sociaux.
Rejoindre des réseaux d’entrepreneurs
Quand on est indépendant, être visible sur le web est essentiel pour développer son réseau. Mais vous pouvez vous sentir plus à l’aise dans les échanges réels. Dans ce cas, n’hésitez pas à multiplier les rencontres physiques.
Les clubs business se multiplient dans les grandes villes. Ces derniers organisent des événements locaux où se rejoignent des entrepreneurs de tout horizon. L’avantage de ces rencontres est la diversité des profils, en termes de taille d’entreprise, de secteur d’activité et d’enjeux de développement.
Vous pouvez également être à l’initiative d’un club RH et mettre en place des ateliers, des workshops ou des formations sur différentes problématiques RH rencontrées par les employeurs.
Les plateformes de freelancing
Ce n’est pas ma solution préférée, mais elles ont le mérite d’exister. Les plateformes permettent de mettre en relation des entreprises et des prestataires de service indépendants. Lorsque l’on se lance dans l’aventure, on n’a pas forcément un site web ou une communauté sur les réseaux sociaux.
Des sites comme Malt ou La Crème de la Crème permettent de mettre en avant ses compétences et ses services. Avec un profil optimisé, on peut dénicher ses premiers clients, qui laisseront des recommandations pour en attirer d’autres.
Comment décrocher sa première mission en tant que RH freelance ?
Signer son premier devis est sûrement le plus grand challenge quand on débute en tant que consultant RH indépendant. Et en même temps, il n’y a aucune première mission type d’un freelance à l’autre.
Il n’y a pas de recette miracle.
Vous pouvez mettre des semaines à décrocher votre premier contrat, comme vous pouvez avoir un client qui attend que vous soyez immatriculé.e pour démarrer les prestations.
Vous pouvez commencer par un projet ponctuel, comme signer un contrat de RH à temps partagé pour une durée illimitée.
Chaque parcours est différent. Et c’est ce qui fait la richesse de l’entrepreneuriat.
Néanmoins, des cas de figure sont récurrents, et je vous conseille de viser une entreprise, TPE ou PME, avec moins de 100 salariés. Peu d’entre elles ont des professionnels RH parmi leurs collaborateurs.
Pourtant, dès lors qu’une société compte un salarié, les formalités administratives et légales apparaissent. Et peu de chefs d’entreprise ont connaissance de tous leurs droits et devoirs.
En effectuant quelques recherches sur Internet, vous pouvez cibler une entreprise rencontrant une des problématiques suivantes :
- Start-up en hyper-croissance,
- Mise en place d’un Comité Social et Économique,
- Départ ou absence prolongée du Responsable RH,
- Management de transition en vue d’un recrutement,
- Mise en conformité avec les obligations légales et sociales,
- Besoins de recrutement ponctuels ou récurrents (ex : saisonniers).
Soignez votre première mission. Elle sera peut-être la porte d’entrée vers d’autres projets si votre client vous recommande auprès de son réseau.
Le bouche-à-oreille reste encore à ce jour la méthode de prospection ayant le meilleur taux de conversion.
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